Prix d’excellence de l’AMC

Expositions

Ce prix reconnaît les expositions temporaires, permanentes ou itinérantes qui favorisent de façon efficace et originale la sensibilisation du public.

Lauréats

Honourable mentions

 

Muskoka Discovery Centre | Misko-Aki : exposition sur la confluence des cultures

Misko-Aki: Confluence of Cultures

Misko-Aki: Confluence of Cultures. Photo — Muskoka Discovery Centre.

Misko-Aki: Confluence of Cultures est une stupéfiante expérience pédagogique offerte au monde entier grâce à l’exposition matérielle présentée au Muskoka Discovery Centre de Gravenhurst (Ontario) et de l’exposition numérique à ( www.miskoaki.com). Le principe directeur consistait à présenter des histoires autochtones racontées par des peuples autochtones dans le cadre d’une gestion de projet autochtone. L’objectif stratégique consistait à intégrer la culture autochtone et les valeurs de durabilité dans le tissu et l’identité de la région de Muskoka. En conséquence, Misko-Aki représente l’assemblage de savoir et d’information déterminés par des détenteurs de savoir autochtones et des Aînés dont les peuples ont traversé et habité la région de Muskoka tout au long de l’histoire, jusqu’à nos jours. Misko-Aki émerge en cette ère de Vérité et de Réconciliation comme un important indicateur reconnaissant la prééminence des Autochtones sur la terre, avec des valeurs et des enseignements dont profitent les communautés autochtones et non autochtones à Muskoka et au-delà. Lors de l’inauguration de l’exposition, la lieutenante-gouverneure de l’Ontario, Elizabeth Dowdeswell, déclarait « que vision et collaboration ont été magnifiquement tissées ensemble en une histoire qui englobe Muskoka, Rama, Wahta et d’autres Premières Nations dans l’ensemble du district… »

« Misko-Aki: Confluence of Cultures raconte des histoires inconnues et peu représentées de peuples autochtones qui vivent dans la région de Muskoka depuis des milliers d’années; quatre groupes culturels et huit nations autochtones. Nous sommes extrêmement fiers de la collaboration communautaire et de l’authenticité inhérente à cette exposition, et nous remercions l’AMC, qui nous honore par ce prix! »
— John Miller, président, Muskoka Discovery Centre
DC grand opening of Misko-Aki: Confluence of Cultures.

Inauguration, Misko-Aki: Confluence of Cultures. Photo — Muskoka Discovery Centre.

 

Peterborough Museum and Archives | Mnaajtood ge Mnaadendaan: Miigwewinan Michi Saagiig Kwewag Miinegoowin Gimaans Zhaganaash Aki 1860 / Honorer et Respecter : Dons des femmes Michi Saagiig au prince de Galles, 1860

Makak by Polly Soper.

Makak fabriqué par Polly Soper. Photo — Peterborough Museum and Archives.

En 1860, des femmes du village de Rice Lake (Première Nation Hiawatha) en Ontario ont offert treize wiigwassii makakonn (paniers en écorce de bouleau) ornés de piquants de porc-épic au prince de Galles lorsqu’il leur a rendu visite, afin d’honorer les relations entre les Michi Saagiig et la Couronne. En 2023, Sa Majesté le roi et le Royal Collection Trust ont prêté les paniers au Peterborough Museum & Archives (PMA) pour une visite à leur lieu d’origine.

Honorer et respecter : Dons des femmes de Michi Saagiig au prince de Galles, 1860 a été la première occasion depuis 1860 pour les citoyens de la Première Nation Hiawatha de retrouver leurs makakoon e renouer avec celles qui les ont confectionnés, Les noms de onze d’entre elles sont encore associés aux paniers. L’exposition a mis en lumière les connaissances et la diplomatie des Michi Saagiig et ont renforcé la fierté de la communauté.

Ce fut également l’occasion pour le personnel du Royal Collection Trust de se familiariser avec la conservation des objets traditionnels. Lorsque la caisse contenant les objets prêtés a été ouverte, les ancêtres ont été accueillis en nishnaabemowin, purifiés, et célébrés ; de même avant leur retour.

Des activités visant à consolider les savoirs traditionnels, l’art et la langue, notamment des ateliers de broderies en piquants de porc-épic, une pièce commémorative en piquants avec participation du public, la création d’un vocabulaire spécialisé en nishnaabemowin, un catalogue, un site Web et des ressources pédagogiques, des visites guidées par des Autochtones, ainsi que des séances pour apprendre la manipulation des objets pour les sortir des caisses. ( www.tohonourandrespect.ca).

Dirigée par les co-commissaires invités, la professeure Lori Beavis (Hiawatha) et la professeure Laura Peers, Honorer et respecter est le fruit d’un partenariat entre la Première Nation Hiawatha, la Nation Missisauga, le PMA et la ville de Peterborough, et le Royal Collection Trust. Le financement et les dons en nature ont été fournis par le Programme d’aide aux musées, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de l’Ontario, la Première Nation Hiawatha, la Nation Mississauga, le PMA et la ville de Peterborough.

« L’équipe d’Honorer et respecter est ravie de recevoir ce prix. Cette exposition a commencé avec les ancêtres, les femmes qui ont créé leur Makakoon en 1860, puis ils ont voyagé dans le temps jusqu’à ce que nous nous retrouvions dans le cadre d’un projet communautaire avec la Première Nation Hiawatha, la Nation Missisauga, le Royal Collection Trust et le PMA.»
— Lori Beavis (Première Nation Hiawatha), co-commissaire, Honorer et respecter
Nancy Naugon descendants.

Les descendants de Nancy Naugon. Photo — Peterborough Museum and Archives.

Christine in exhibit with children.

Nous présentons l’exposition à un groupe d’enfants. Photo — Peterborough Museum and Archives.

 

Radical Stitch.

Reliant les traditions de création pratiquées depuis des générations, Perler, radicalement présente un éventail d’œuvres allant du traditionnel au contemporain. Réunissant des artistes réputés de l’ensemble de l’Amérique du Nord/l’île de la Tortue, cette exposition invite les visiteurs à plonger dans les dimensions politique, artistique et esthétique du perlage.

Lancée par la MacKenzie Art Gallery de Regina (Saskatchewan) en 2022, et actuellement en tournée, Perler, radicalement a été présentée dans 6600 pi2 d’espace d’exposition et a exposé plus de cent œuvres réalisées par plus de 40 artistes perleurs autochtones de l’ensemble de l’île de la Tortue. L’exposition a constitué un tour de force logistique exigeant la coordination de prêts de la part de 28 établissements et 41 prêteurs privés. Un magnifique catalogue illustré sera publié en tandem avec la présentation de l’exposition au Musée des Beaux-Arts du Canada au printemps 2024.

Les commissaires de l’exposition ont précisé que : « Depuis le début du XIXe siècle, les perles ont été un important matériau d’art pour les peuples autochtones de l’ensemble de l’Amérique du Nord. Par le passé, le perlage était principalement effectué par les femmes, qui ornaient les vêtements, les porte-bébés, les chevaux et les chaussures de magnifiques représentations de la terre, du cosmos et de leurs liens de parenté. Elles enveloppaient leurs proches dans des prières perlées et subvenaient aux besoins de leur famille et de leur communauté en créant des objets pour le commerce et la vente. Plus récemment, de nombreux peuples autochtones ont appris le perlage comme moyen de connexion culturelle et un acte de résistance aux fardeaux imposés par le colonialisme, qui ont entravé cette importante pratique artistique en tant que persistance culturelle. Les artistes du perlage nous mettent en relation les uns avec les autres et réfléchissent sur le monde, la communauté, la famille et la vie à travers le perlage.

« Collaborer avec des artistes et des commissaires qui sont à l’avant-garde du perlage autochtone contemporain a été un privilège. Nous sommes profondément honorés de partager cet honneur avec tous ceux qui ont rendu ce projet possible. Ce prix reconnaît l’immense contribution des artistes autochtones et souligne le rôle essentiel des dialogues culturels intergénérationnels dans l’héritage artistique autochtone. »
— Crystal Mowry, directrice des programmes, MacKenzie Art Gallery
Radical Stitch

Radical Stitch. Photo — MacKenzie Art Gallery.

Radical Stitch

Radical Stitch. Photo — MacKenzie Art Gallery.

 

Mention honorable

Kandace’s Mask by Dayna Danger

Masque de Kandace par Dayna Danger. Photo — Charles Cousins.

Perlés, brodés, matelassés et cousus, les objets exposés par Second Skin tracent les frontières du corps, présentant de nombreux types de vêtements et d’ornements. Ces objets réels et symboliques du costume permettent à leur porteur, réel ou imaginaire, d’explorer une myriade de sujets, notamment l’identité et la représentation, l’objectification et l’autonomisation, la mythologie et l’histoire, les futurs imaginés et l’au-delà. Ces objets, certains portables, d’autres pas, réalisés par Catherine Blackburn, Demetri Broxton, Nick Cave, Dayna Danger, Aganetha Dyck, Ishi Glinksy, Cannupa Hanska Luger, Karin Jones, Pamela Norrish, Elsa Robinson, Curtis Talwst Santiago, Caitlin Thompson et Nico Williams, dissimulent, révèlent, protègent, attirent, entravent et détournent, faisant souvent plus d’une chose simultanément. Un uniforme maintient les gens à l’intérieur et les maintient à l’extérieur. Comment pouvons-nous nous dissimuler à l’intérieur de ces vêtements et en être protégés, alors qu’en même temps ils expriment et attirent l’attention? Cette exposition explore ces paradoxes, pour aborder la multiplicité des vêtements.

 

Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada | Aquaculture : Cultiver les eaux

Interactive electromechanical net pen for a Fish module

Cage en filet, module sur les poissons électromécanique et interactif. Photo — Canada Agriculture and Food Museum.

Aquaculture : Cultiver les eaux constitue une nouvelle approche des expositions itinérantes. Après consultation et la mise à l’essai auprès de publics en quête d’équité, de nouvelles fonctionnalités permettent aux visiteurs de tous âges et de toutes capacités de découvrir comment les poissons, les crustacés et les algues sont cultivés au Canada. Quatre sections principales de l’exposition encouragent les visiteurs à explorer à leur propre rythme. La première initie les visiteurs à l’aquaculture et au concept de durabilité. Les trois autres sections principales sont consacrées respectivement à l’élevage des poissons et des crustacés, et à la culture des algues marines. Une cinquième section, plus petite, donne de l’information sur la nutrition et la durabilité comparative de l’aquaculture, tandis qu’une projection crée un effet d’ondulation sur le sol, donnant aux visiteurs une impression d’eau qui coule. Aquaculture : Cultiver les eaux a été conçue de façon à âtre présentée en divers lieux, dont des espaces d’exposition non traditionnels et des petites salles. Cette exposition a été reconnue comme une initiative dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable.

 

Musée McCord Stewart | Avaler les montagnes

Swallowing Mountains

Avaler les montagnes. Photo — Musée McCord Stewart.

Dans le cadre de son programme Artiste en résidence, le Musée a présenté l’exposition Avaler les montagnes de l’artiste multidisciplinaire Karen Tam, un hommage aux femmes du quartier chinois de Montréal du 19e au 20e siècle. Dans cette installation immersive, le public était invité à découvrir des objets tirés de la collection du Musée, des œuvres créées par l’artiste et des objets appartenant aux membres de la communauté du quartier chinois ainsi que de photographies. L’exposition explore le silence relatif dans les archives publiques et les récits historiques des femmes du quartier chinois de Montréal aux 19e et 20e siècles, mais également la discordance entre l’attirance historique pour les chinoiseries et le japonisme ainsi que la réalité des femmes chinoises vivant au Canada depuis la fin du 19e siècle.

 

Musée de l’ingéniosité J. Armand Bombardier | Ados : Cerveaux inventifs

Ados : Cerveaux inventifs / Teens: Creative Minds. Photo — Musée de l’ingéniosité J. Armand Bombardier.

Ados : Cerveaux inventifs / Teens: Creative Minds. Photo — Musée de l’ingéniosité J. Armand Bombardier.

Ados : cerveaux inventifs est une exposition itinérante bilingue présentée initialement à Valcourt du 8 avril 2022 au 6 mars 2023. Convaincu de la nécessité de valoriser et d’inspirer les adolescents, le Musée de l’ingéniosité J. Armand Bombardier a souhaité concevoir et faire circuler une exposition sur le potentiel créatif des ados. De plus, l’année 2022 a marqué le 100e anniversaire de la première invention de Joseph-Armand Bombardier. L’exposition offre une expérience originale. Les sens des visiteurs sont mis à contribution. Ils sont invités à refaire le parcours d’une innovation ; à tester et comparer des prototypes ; à expérimenter des principes physiques ; à participer à des jeux mécaniques et numériques. Il vulgarise le développement du cerveau et les différents processus qui s’y passent à l’adolescence et stimule la créativité et le sens de la résolution de problème chez les participants. À la recherche d’indices, ils utilisent leur créativité pour résoudre des énigmes.

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