L’ABC de la création d’un réseau de pairs

Madeline Smolarz

Que vous soyez un professionnel émergent ou que vous ayez récemment pris votre retraite, les avantages d’un réseau de pairs diversifié et solidaire sont nombreux. Nous avons tous des conseils utiles à offrir, des questions qui nécessitent une réponse, et nous avons tous besoin de commentaires constructifs et d’un espace sûr pour réfléchir sérieusement à nos idées complexes. Créer un réseau de pairs diversifié quant aux de points de vue, à l’expérience et à l’âge et plus encore, est essentiel pour maintenir la confiance et obtenir des informations importantes à partir d’une expérience autre que la vôtre.

Rechercher des pairs

Chercher à nouer de nouvelles relations avec des pairs est l’occasion de jeter les bases de ce que vous souhaitez réaliser ce faisant. Commencez par chercher des relations en lien avec vos études, votre carrière, vos organisations affiliées actuelles et votre collectivité. Déterminez de quelle façon vous pourriez créer des liens et vous impliquer davantage dans vos engagements actuels et vos espaces communautaires. Cela vous permettra d’établir des points communs avec vos nouvelles relations, de déterminer le sujet de votre première conversation et de démontrer que votre intérêt est sincère.

Vous pouvez également nouer de nouvelles relations basées sur un sujet auquel vous avez commencé à vous intéresser. Avez-vous lu récemment quelque chose que vous n’avez pas totalement compris ou qui a suscité votre intérêt? Envisagez de contacter quelqu’un qui connaît bien le sujet par courriel ou sur les médias sociaux, par quelques courtes questions ou en l’invitant à se connecter.

Finalement, ne négligez pas les relations que vous entretenez peut-être déjà. Il n’est jamais trop tard pour contacter quelqu’un par courriel ou sur LinkedIn et pour lui envoyer un message cordial. Nous avons tous une vie occupée et stressante. La plupart des gens comprennent qu’un retard ou une rupture dans les communications n’a rien de personnel, alors tendez la main.

Garder le contact

C’est toujours une bonne idée d’avoir à portée de main quelques informations et quelques outils importants lorsque vous nouez de nouveaux contacts.

Pour les rencontres en personne : votre carte professionnelle permettra aux gens de vous contacter facilement plus tard.

Pour les rencontres virtuelles : votre site Web personnel ou l’URL de votre profil LinkedIn permettront aux gens de vous trouver facilement en ligne plus tard.

Pour tous les types de rencontre : du matériel d’écriture (des feuilles vierges et un crayon ou un stylo) vous permettront de noter les ressources et les idées que vous voudrez explorer plus tard.

Poursuivre la conversation

Dans le cas de nouvelles relations, demandez formellement la permission de faire un suivi plus tard. Par exemple, vous pouvez demander : « Si j’ai une question spécifique, puis-je vous contacter? » Beaucoup de personnes seront ravies de recevoir un message de suivi! Que vous envoyiez un message par LinkedIn ou par courriel, ou laissiez un message vocal pour remercier, partager une ressource ou poser une question irrésolue, cela sera toujours considéré comme une gentille attention.

Soyez conscients qu’il peut s’écouler quelques semaines ou quelques mois entre vos conversations. En attendant, il peut être aimable de votre part d’envoyer un message occasionnel, mais il vaut encore mieux envoyer quelque chose d’important à partager, un article intéressant, par exemple.

De plus, ne craignez pas de demander une nouvelle rencontre si vous avez tous deux une période libre d’une trentaine de minutes. Au pire, l’autre personne ne sera pas intéressée ou disponible. Lui indiquer vous aimeriez poursuivre la conservation sera tout de même un geste aimable de votre part.

Comment entamer une conversation

Il existe un nombre incalculable de façons de rencontrer de nouvelles personnes et de créer des liens, mais de quoi allez-vous parler? Toute conversation est ce que vous en faites. En d’autres mots, l’effort que vous y mettrez augmentera vos chances d’une réaction positive.

Il existe de nombreuses façons créatives d’entamer une conversation avec quelqu’un, ce qui vous permettra à tous deux d’amorcer une réflexion plus approfondie. Les questions ouvertes sont idéales pour provoquer la réflexion et créer un espace permettant une discussion plus poussée.

Voici quelques idées pour vous aider à entamer une conversation

  • J’ai fait l’expérience d’un programme/d’une exposition/d’échanges sur votre lieu de travail! Y avez-vous participé?
  • Qu’est-ce qui vous a incité(e) à faire carrière dans les musées?
  • Est-ce que vous êtes actuellement arrivé dans votre carrière là où vous espériez l’être en ce moment? Pourquoi/Pourquoi non?
  • Qu’aimeriez-vous apprendre maintenant?
  • Quel est le conseil le plus utile que vous ayez reçu sur le travail dans les musées?
  • Je voudrais réaliser X. Que me recommanderiez-vous pour y arriver?
  • Connaissez-vous quelqu’un qui pourrait communiquer avec moi?
  • Quels sont vos points forts et comment vous ont-ils aidé à réussir par le passé?
  • Qu’avez-vous lu sur les musées récemment — un livre, un nouvel article, un essai, une revue — et qu’en avez-vous pensé?
  • Qu’est-ce qui a eu la plus grande incidence sur votre carrière jusqu’à présent?

Madeline Smolarz (B.A., maîtrise en gestion des technologies de l’information) est une auxiliaire de musée pour la ville de Kingston (Ontario), présidente du comité du GOEMP et administratrice de PEM Canada.

Note de l’auteur : Cet article est basé sur un manuel intitulé « Making the Most of Conference Connections. » (Tirer le meilleur parti des liens tissés lors des conférences). Il a été conçu par la cohorte 2016-2019 des membres du comité du Group of Ontario Emerging Museum Professionals (GOEMP) pour le congrès 2019 de l’Association des musées de l’Ontario, qui s’est tenu à Brantford (Ontario).


Keely Maddock (elle), coordonnatrice du programme de la Ville de Kingston, souligne que les trains miniatures en état de marche utilisés pour discuter de la technologie de la vapeur exposés à la PumpHouse, l’un de ses principaux lieux de travail. Photo — Madeline Smolarz

The PumpHouse, un musée municipal situé dans un bâtiment néo-roman en briques rouges vers 1890. Photo — Madeline Smolarz

Miranda Riley (elle), adjointe au Musée de la Ville de Kingston, présente la section Mur des opinions de l’exposition itinérante « Refuge Canada » créée par le Musée canadien de l’immigration au Quai 21, maintenant visible à la PumpHouse. Photo — Madeline Smolarz


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